Que le Feng Shui vous passionne déjà ou que vous soyez simplement curieuse d’en savoir davantage, si vous lisez cette page c’est probablement que vous êtes en quête d’harmonie intérieure et que vous avez perçu intuitivement que le bien-être dans la maison pouvait être un outil de développement personnel. Du bien-être chez moi pour du mieux-être en moi ?

Cependant, avant de faire du Feng Shui chez soi, il est indispensable de rendre la « page vierge ». De préparer le terrain. De détoxifier l’espace de manière à ne pas polluer l’équilibre et l’harmonie que vous allez engendrer ensuite grâce au Feng Shui, au moment d’agencer votre maison dans le respect des préceptes de cette médecine chinoise de l’habitat.

L’article que vous allez lire maintenant traite de cette partie en amont, une étape de réflexion, de questionnement, conditionnant la réussite future de la « Feng Shuisation » de votre habitat. De la détox, du tri, de la réflexion.

Avez-vous remarqué que le mot intérieur signifie à la fois intériorité et foyer ? Comme 2 synonymes.

Pour moi, bel et bien, notre maison est notre maison-mère.

Cette métaphore m’a été inspirée par les recherches que je mène depuis 30 ans sur l’inconscient dans la maison et par l’expérimentation auprès des 300 clients qui m’ont confié l’harmonisation de leur intérieur. Des personnes, majoritairement des femmes hypersensibles, que j’accompagne lorsqu’elles souhaitent reprendre leur vie en main dans une reconquête de leur authenticité, leur puissance, leur liberté, leur vie. La spécificité de la Cocoonologie©, cette approche thérapeutique holistique que j’ai créée en 2020, c’est que le grand ménage se fait conjointement via la thérapie « conventionnelle » et dans la maison via le Feng Shui et la thérapie du tri.

Cocoonologie© : décoration ou thérapie ?

En tant qu’être humain, vous avez connu deux maisons. Vous avez eu une première matrice : votre mère (son ventre). Puis, une seconde : votre foyer. Il s’avère que leur fonctionnalité et notre lien avec elles sont en miroir.

Comme lorsque vous étiez fœtus, intra-utéro, vous vous ressourcez viscéralement intra-utero dans votre maison. Vous y grandissez dans toutes vos dimensions : physique, psychique, émotionnelle et spirituelle. Votre maison et votre âme, votre intériorité sont perpétuellement en lien, en synergie.

De la même manière qu’en tant que fœtus vous avez perçu le niveau de bien-être de votre mère, vous percevez aujourd’hui celui de votre maison. Maison et âme étant en synergie, vous interagissez constamment. Ainsi, le niveau de bien-être de votre maison vous impacte.

Du point de départ à la ligne d’arrivée

Lorsque vous décidez d’aller mieux ou que vous souhaitez dépasser une problématique et que vous me consultez, le premier rendez-vous est une anamnèse. Un rendez-vous de pleine conscience où vous vous dites sur votre histoire, votre personnalité, vos croyances, vos modes de fonctionnement. C’est notre point de départ.

C’est aussi un rendez-vous pendant lequel vous posez une demande. Notre ligne d’arrivée.

Puis au milieu, les actions que nous allons définir et que vous devrez mener pour aller du point de départ au point d’arrivée.

Comment ? Détox et thérapie du tri

Si la maison est désordonnée, encombrée, emplie de choses qui ne rayonnent plus, voilà l’impact en vous

• Faible estime de soi
• Idées embrouillées
• Confusion
• Agitation
• Tristesse
• Manque d’énergie
• Beaucoup d’effort, peu de résultats dans beaucoup de secteurs de votre vie.
• Fatique

L’art de l’organisation

En revanche, vivre dans une maison ordonnée, dans laquelle chaque objet est là parce que vous l’avez vraiment voulu là, que vous le trouvez beau, à sa place, tout cela influe de manière positive sur tous les autres aspects de notre vie : état d’esprit, humeur, vitalité, vie émotionnelle, professionnelle, familiale, opportunités, prospérité.

Une réorganisation spectaculaire engendre des changements spectaculaires en termes de mode de vie et de vision de l’existence.

Le bon état d’esprit

Le succès étant conditionné à 90% par l’état d’esprit, la première question à se poser donc est dans quel état d’esprit dois-je être au moment de réorganiser ma maison pour que ma vie en soit influencée positivement ?

Lorsque nous travaillons l’énergie de la maison, avant de commencer à trier et à ranger, je commence toujours par quelques séances de sophro-analyse.

Range ta chambre !

Les premières fois nous conditionnent. La première fois que l’on a entendu parler de rangement, pour beaucoup d’entre nous, c’était par la bouche de nos parents avec une phrase comme « range ta chambre ! » ou « range ce jouet avant d’en sortir un autre ! ». Le ton employé, la fréquence, les mots choisis pour faire passer cette injonction ont été marquants.

A l’âge adulte, ne pas aimer ranger, ne pas trier peut remonter à cette époque où votre vraie nature d’enfant libre qui se plaisait à être entouré de jouets, de crayons, de peinture, de Légo a pu ressentir quelque chose de négatif, de frustrant à cette demande de rangement. Si l’autorité était puissante et que le parent était très normatif, où l’amour était conditionné à l’obéissance, l’enfant libre a pu devenir adapté, se pliant à la volonté parentale.

La frustration est nécessaire au bon développement d’un enfant. Françoise Dolto parlait du parent suffisamment bon. Ce parent-là invitera son enfant à ranger ses jouets en fin de journée avant d’aller se coucher par exemple. Il lui facilitera la tâche en lui fournissant des systèmes de rangement adaptés à son âge et des meubles : casiers, étagères, bibliothèques adaptés aux objets et aux jouets. Ranger deviendra ludique.

Si par contre, ces injonctions au rangement sont trop présentes, prononcées avec des mots blessants, humiliants, menaçants, devenu adulte, la personne peut se comporter en enfant rebelle, voulant reprendre sa liberté d’enfant libre en choisissant totalement d’exclure le rangement de sa vie. Les Légo et les jouets alors remplacés par des livres, des vêtements, ou autres objets, collections finiront en dehors des placards, à même le sol, encombrants les étagères, prenant la poussière et empêchant de circuler dans la maison.

Le problème peut venir aussi de manques vécus pendant l’enfance. Il peut s’agir de manques émotionnels (considération, amour, regards, attention) ou matériels. Alors, à l’âge adulte, des compulsions peuvent inconsciemment combler ces manques, notre psyché visant toujours notre réparation, notre équilibre.

Trier c’est renoncer !

Trier peut être perçu comme un deuil. C’est dire adieu à l’objet qui potentiellement peut vous ramener à un souvenir rattaché à une époque, un moment de vie, à une personne. Comprendre alors que le souvenir restera pour toujours en vous, même une fois que vous vous serez séparée de l’objet. Que l’émotion restera intacte en vous. Que ce qu’il avait à vous apporter est en vous et qu’il en sera jusqu’à votre dernier souffle.

Vous le valez bien !

Et puis, prendre soin de sa maison (ou pas) a beaucoup à voir également avec l’estime de soi.

Dans la planification de nos journées, on a à faire des arbitrages. Est-ce vraiment une priorité que de prendre du temps pour ma maison ? Je vais peut-être dédier 3 heures le week-end. Par quelles pièces je commence ? Quel temps j’alloue à ma pièce, à mon placard, à trier des choses ? Est-ce que je commence par les pièces qui se voient ? Est-ce que je prends du temps pour checker ma chambre, mon bureau, mon espace de méditation et ressentir leur atmosphère ? Regarder chaque objet, rentrer en contact avec lui pour ressentir s’il m’apporte encore de la joie ? Est-ce que régulièrement je prends du temps pour entrer en lien avec ma maison ? Est-ce que je me sens alignée avec elle ? Est-elle toujours mon havre de paix, ma maison-mère ? Est-ce que je suis heureuse de revenir vers elle après une journée, une semaine de vacances ?

Le temps accordé à ce type de questionnement « superflu » est un marqueur de l’estime que vous vous portez.

Retour « à la maison », vers ma vraie nature

Il existe également quelque chose qui peut altérer la réussite d’une bonne séance de thérapie du tri. Faire les choses pour de mauvaises raisons. En « enfant adapté ».

Si vous êtes dans l’Etat du Moi qu’Eric Berne, fondateur de l’Analyse transactionnelle, appelait Enfant adapté, vous avez pris l’habitude tout petit enfant de faire vôtres les conceptions des autres. Vous pensez avec les opinions de ceux qui vous entourent, que vous considérez comme « sachants ». Les premiers sachants que vous avez eu comme modèle étant vos parents.

Ainsi, vous allez ranger votre maison, trier, par peur des étiquettes, de ce que les autres vont penser de vous, pour éviter la honte d’être traitée de souillon, de mauvaise mère, épouse etc … Petite, on vous a peut-être menacée et la peur des représailles vous a poussé à prendre la décision de faire ce rangement. C’est comme lorsque vous venez me voir en séance d’hypnose pour arrêter de fumer parce que votre mari vous l’a demandé. Si ce n’est pas VOUS pour VOUS qui voulez, ça ne marchera pas.

Quel bénéfice à changer ?

Pour quitter une habitude, il faut que celle qui va la remplacer soit bien plus juteuse. L’inconscient qui autorise ou freine les changements … n’aime pas le changement. Il est votre « grand protecteur ». Or, il pense qu’en vous maintenant dans vos habitudes, il vous maintient en sécurité.

Il va vraiment falloir lui donner envie et des garanties pour qu’il accepte de lâcher les anciens conditionnements. Ce n’est pas pour vous embêter qu’il ne lâche pas.

Si profondément, vous reconnaissez intérieurement un grand bénéfice au changement, vous allez en convaincre votre inconscient qui lèvera les barrages. Il est donc une étape fondamentale dans la réussite de ce projet : qu’est-ce que je gagne à changer mon mode de fonctionnement dans la maison, à devenir une personne plus ordonnée, à procéder à la détox de ma maison, à être plus économe dans mes achats ?

Qu’est-ce que je veux vraiment ?

L’éducation nous élève quand le parent est bienveillant. Au sens littéral, un tel parent va élever la vraie nature de son enfant qui, se sentant validé et soutenu dans ce qu’il est au travers du regard du parent, va grandir en s’épanouissant. En revanche, les injonctions parentales sauvages d’un parent normatif ou l’absence d’intérêt du parent éloignera l’enfant de qui il est, de sa vraie nature, de son cœur. De ce qui le rend heureux.

Comment retrouver cette personne unique et magnifique que vous êtes par nature ? Comment savoir qui vous êtes et ce que vous désirez profondément ? Par le silence, la méditation, la prière notamment, vous recontactez votre vérité.

Aussi, pour vous affranchir des normes, des contraintes, des manières habituelles de faire, des obligations et autres conditionnements que vous auriez conservé par habitude mais qui contrarieraient ensuite l’alignement de votre intérieur (habitat) avec votre intériorité (votre essence, votre quintessence), nous faisons une grande méditation. Une telle séance permet de recontacter votre réalité, vos propres envies et besoins. 

L’état des lieux est maintenant posé. Avoir mis de la lumière, de la conscience sur :

• Pourquoi/pour qui je fais les choses ?
• quel est le résultat visé ?
• quels seront les bénéfices que je vais en retirer ?

C’est 80% de la réussite !